Qu’est-ce qu’une bévue ?
Etymologiquement une bévue, est une « double vue » (bé =bis, deux). Que voit cette « bévue »,
cette double vue ? Elle voit des entrelacs d’images et de mots qui prétendent
assurer la circulation du Réel en nous hypnotisant.
Mais, elle voit aussi comment on peut s’en déshyptoniser en épluchant les sons qui les composent : images = rébus et réduction des mots par épluchages et contrepèteries phonétiques. De plus, une bévue c’est aussi, en langage ordinaire, une erreur.
C’est qu’ici, pour le système inconscient, l’erreur (lapsus, actes manqués, rêves, symptômes et fantasmes) est plus importante que la vérité. C’est qu’il n’y aurait pas de vérité sans les erreurs qui la produisent. L’erreur est la source de la vérité. L’erreur est érotique. Le système inconscient en est le grand l’interprète. Lacan l’appelait « le parlêtre, c’est-à-dire « la parole qui fait l’être » Faute de ces précisions « la cure par la parole » pourrait bien être utilisée à contre sens et renforcer les névroses au lieu de les résoudre.
Mais, elle voit aussi comment on peut s’en déshyptoniser en épluchant les sons qui les composent : images = rébus et réduction des mots par épluchages et contrepèteries phonétiques. De plus, une bévue c’est aussi, en langage ordinaire, une erreur.
C’est qu’ici, pour le système inconscient, l’erreur (lapsus, actes manqués, rêves, symptômes et fantasmes) est plus importante que la vérité. C’est qu’il n’y aurait pas de vérité sans les erreurs qui la produisent. L’erreur est la source de la vérité. L’erreur est érotique. Le système inconscient en est le grand l’interprète. Lacan l’appelait « le parlêtre, c’est-à-dire « la parole qui fait l’être » Faute de ces précisions « la cure par la parole » pourrait bien être utilisée à contre sens et renforcer les névroses au lieu de les résoudre.
Si l’on regarde la première
tonique de Freud, on verra que l’inconscient n’est pas un cercle utopique comme
la grande la grande Garabagne d’Henri Michaux. Cet « ailleurs là »
ce n’est pas l’inconscient mais l’instance
du moi, le préconscient, que la plupart des débutants confondent avec
l’inconscient.
L’inconscient c’est le pays Réel, « la terre pure » du Mahayana, le Nirvana, le « Royaume des Cieux », c’est-à-dire du vide à partir duquel tout est donné par surcroit. A partir de lui, à partir de là, à partir de « l’a » l’Imaginaire peut voyager comme il lui plaira en Grande Garabagne et le Symbolique sur les plus hautes sphères mathématiques, et seulement, pour de sublimes satisfactions. Partout ils ne trouveront que joie et sécurité.
L’inconscient c’est le pays Réel, « la terre pure » du Mahayana, le Nirvana, le « Royaume des Cieux », c’est-à-dire du vide à partir duquel tout est donné par surcroit. A partir de lui, à partir de là, à partir de « l’a » l’Imaginaire peut voyager comme il lui plaira en Grande Garabagne et le Symbolique sur les plus hautes sphères mathématiques, et seulement, pour de sublimes satisfactions. Partout ils ne trouveront que joie et sécurité.
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